Place de la littérature et de la sémiotique (l’étude des signes) dans les disciplines. Que peut la sémiotique pour la littérature ?

Conférence de Louis Hébert (UQAR)
  Le 15 février 2017, à midi.

On situera d’abord les études littéraires et la sémiotique (l’étude des signes) dans l’ensemble des disciplines. Comme elles s’intéressent toutes deux autant, en principe, aux contenus (signifiés) qu’aux formes (signifiants), ce sont des « sciences de la sémiose » (comme la linguistique globalement et l’histoire de l’art, par exemple), par opposition aux sciences du sens (comme l’herméneutique, par exemple) et aux sciences de la forme (comme la morphologie, par exemple). On étudiera ensuite les apports passés et souhaitables de la sémiotique aux études littéraires. Par exemple : la notion d’actant (dans le modèle actantiel) a permis de dépasser le concept préthéorique de personnage, mais il faudrait lui adjoindre la notion d’agoniste (personnage composite) ; la notion de sème (partie d’un contenu) a permis de faire passer l’analyse thématique « sous » le mot, pour plus de précision, mais il faudra la compléter avec la notion de molécule sémique (groupe de sèmes répété).


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